Isaac Cordal travaille avec la sculpture, les installations et la photographie dans les espaces publics et d’exposition. Son travail a été marqué par les lieux où il a vécu, comme Londres et Bruxelles. Il vit actuellement à Bilbao.
L’une de ses œuvres les plus connues est le projet nomade appelé Cement Eclipses, qui consiste en des interventions urbaines temporaires et permanentes construites avec de petites sculptures figuratives grâce auxquelles il réfléchit sur la société moderne. Dès le début, il travaille avec le même personnage stéréotypé : un homme d’âge moyen, chauve, en uniforme, vêtu d’un costume gris.
L’espace public joue un rôle de premier plan, car le lieu choisi est un élément fondamental de son travail. Des espaces sémantiques qui confondent les échelles, ceux dans lesquels on perçoit le passage du temps, notre décadence, qui nous parlent de notre propre imperfection.
Il utilise l’humour et l’ironie de manière mesurée, ambiguë, à la limite du drame, quand on ne sait pas s’il faut rire ou pleurer.
Cement Eclipses a commencé comme un projet nomade dans l’espace public en 2006 et est toujours en cours. À ce jour, le projet a réalisé des interventions dans des villes telles que Berlin, Londres, Bogota, Bruxelles, Zagreb, Vienne, Taipei, Milan, New York, Amsterdam, Nantes, San José, Hanoï, etc.