Pour conclure cette première série d’épisodes d’Unframed tournée à Montréal, André Bathalon interview, cette fois, nulle autre que Ricardo Cavolo. Mélangeant l’art folklorique, la culture du tatouage, l’iconographie religieuse européenne et les arts tribaux, les portraits de Cavolo sont reconnaissables entre mille.

Vous avez très certainement aperçu ses designs éclatants sur des livres, des créations vestimentaires, des bouteilles de Tequila ou d’autres objets du quotidiens, mais ce sont ses murales d’envergure colossale qui ont le plus marqué notre imaginaire. D’ailleurs, si vous êtes de Montréal, vous avez très certainement aperçu sa flamboyante murale sur le Boulevard Saint-Laurent, faite à la cinquième édition du Festival en 2017. Alors qu’il n’avait d’origine jamais considérer exposer son art dans les rues, c’est maintenant un des aspects qu’il préfère dans son travail d’artiste.

Pratiquement né dans un studio, Cavolo a toujours baigné dans le milieu des arts. Son parcours ne s’est, par contre, pas toujours déroulé simplement. “Après de nombreuses années à travailler très fort sur mon projet d’artiste, je me suis fatigué. Je travaillais comme une machine à saucisses à faire que des trucs répétitifs. Je ne m’arrêtais jamais. Sur plusieurs niveau, psychiquement et mentalement, je ne m’arrêtais jamais.” raconte-t-il, expliquant ce qu’il l’a amené à adopter un mode de vie “néandertal”, comme il le qualifie.

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