Tous les samedis et dimanches matins, Thom, natif de Montréal et guide touristique pour Spade & Palacio, amènent une douzaine de personnes sur ce qu’il appelle une visite “non-touristique”. Thom fait alors découvrir aux participants quelques-unes des centaines de murales créées durant l’annuel Festival MURAL. On vous présente un aperçu des petites informations bien gardées qu’on nous a révélées au cours de sa dernière visite guidée.

1. Le “Mantradala” de Cryptik a été peint à main levée

Comme mentionné dans un article précédent, Cryptik est reconnu pour ses oeuvres incroyablement détaillées inspirées de l’esthétique et du côté spirituel du mandala, ce qu’il surnomme des “Mantradalas”. Croyez-le ou non, tous ces détails sont entièrement peint à main levée.

2. L’oeuvre d’INTI est inspirée d’une tragédie qui a eu lieu au Chili en 2010

Dans le cadre du Festival MURAL 2014, INTI a pris l’occasion pour passer un message à travers son art en mettant en lumière un accident minier tristement célèbre survécu à Copiapó au Chili en 2010, durant lequel une trentaine de mineurs se sont retrouvés emprisonnés sous terre pendant plus de 60 jours. En effet, on peut observer le dilemme du personnage entre l’or et l’eau et le commentaire apparaissant dans le coin gauche “La sed del oro nos dejara sin agua” se traduit par “Notre soif d’or nous laissera sans eau”.

3. La murale de Buff Monster dépeint les 7 péchés capitaux

La paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie définissent les personnages colorés et ludiques de Buff Monster. Pouvez-vous repérer quel personnage représente quel péché capital?

4. “La cage et le cri du coeur” de Sandra Chevrier est sa première murale dans sa ville de résidence

Artiste reconnue à un niveau international, Sandra Chevrier a laissé sa marque dans plusieurs villes à travers le monde, de Berlin à Honolulu, mais sa dernière oeuvre “La cage et le cri du coeur” qu’elle a créée pendant la 6e édition du Festival MURAL était la première qu’elle concevait dans la ville où elle habite.

5. L’oeuvre de Sara Erenthal a été peinte sur le mur d’un ancien théâtre juif maintenant transformé en cinéma porno

Titré “C’est compliqué”, la murale de Sara Erenthal a été inspirée par le fait que cette bâtisse qui accueillait auparavant un théâtre juif, accueille maintenant un cinéma porno, le Cinéma L’amour. Plutôt compliqué, non?

Pour plus de détails sur les oeuvres produites durant le festival, inscrivez-vous aux visites guidées officielles de MURAL par Spade & Palacio.